Des recherches supplémentaires sur l'hydrolyse alcaline à basse température sont nécessaires pour s'assurer qu'elle est sans danger pour le public.

Blogue de Carey Smith, directeur général/registraire,
Bereavement Authority of Ontario

Au cours des derniers mois, plusieurs colonnes et opinions ont été écrites au sujet d'une forme chimique d'élimination des restes humains.

Aujourd'hui, dans mon blog, je souhaite vous fournir les informations de base sur l'hydrolyse alcaline à basse température (AH).

L'AH est un procédé d'élimination des restes humains utilisant la lessive, la chaleur et la pression. Ce procédé est commercialisé comme une alternative moins coûteuse aux options traditionnelles que sont l'inhumation ou la crémation.

Il ne s'agit pas d'une crémation

Contrairement à la crémation, l'AH est un processus chimique qui offre aux familles et aux entreprises une option moins coûteuse pour se débarrasser des dépouilles de leurs proches.

Ce que l'AH a en commun avec la crémation, c'est l'importance de la manière dont elle est effectuée.

Dans le cas de la crémation par flamme, la température et la durée du processus de combustion influent sur la quantité de polluants libérés dans l'air et dans l'environnement.

Dans l'AH, la manière dont le processus est mené et la température ont également un effet direct sur ce qui est rejeté dans l'environnement. Une fois le processus d'AH terminé, les résidus dissous s'écoulent dans le réseau d'égouts, où ils sont traités avec toutes les eaux usées et finissent par se répandre à nouveau dans l'environnement.

AH à haute température ou à basse température

L'Office ontarien des services funéraires et des cimetières (Bereavement Authority of Ontario – OOSFC) n'a aucun problème avec le processus d'AH à haute température.

Il existe un consensus scientifique sur le fait que l'AH à haute température détruit les prions humains contenus dans les effluents de ce processus. C'est une bonne chose. Les prions sont des protéines qui peuvent transmettre des maladies neurodégénératives, telles que la maladie de Creutzfeldt-Jakob, rare et mortelle – une version humaine de la maladie de la vache folle.

Santé publique Ontario signale que l'AH à haute température est approuvée par l'Organisation mondiale de la santé et reconnue comme « une méthode acceptable pour la désinfection et l'élimination des restes humains ». Des études scientifiques montrent que la méthode à haute température élimine les agents infectieux, tels que les prions.

Il n'en va pas de même pour l'AH à basse température.

Il n'existe aucune preuve scientifique que le processus à basse température détruit les prions. En résumé, nous ne pouvons pas être sûrs que l'AH à basse température soit sans danger.

La position de L'OOSFC est simplement que tant que nous ne sommes pas certains des risques pour la vie humaine, nous ne pouvons pas approuver l'AH à basse température.

En tant qu'autorité, il est de notre devoir de prendre le temps de déterminer si l'AH à basse température est sûr. Le public ne doit pas en attendre moins de nous.

Soyons-en sûrs

Des recherches plus approfondies sur l'AH à basse température sont nécessaires avant d'avoir une certitude. L'OOSFC doit procéder à un examen approfondi du processus à basse température. Le temps consacré à cette tâche en vaudra la peine.

Nous adoptons une approche raisonnable, responsable et prudente pour la sécurité publique. C'est aussi simple que cela.

Pour plus d'informations, veuillez nous contacter.

Nous vous remercions.